Qu’est ce que notre vocation ? d’où vient-elle ?
On parle souvent de vocation en matière de religion, de carrière militaire, dans l’enseignement ou la médecine. N’aurions-nous pas simplement toutes et tous une vocation personnelle ?
La vocation est ce pour quoi nous sommes faits, notre mission de vie, ce que nous pouvons apporter à ce monde le temps de notre présence sur cette terre. La carrière d’un individu est la partie visible du travail. Elle peut être alignée avec sa vocation, dans ce cas-là tout va bien pour lui : il est épanoui, motivé, performant … dans son flow … sa vie est belle ! A contrario, quand l’alignement entre le travail et la vocation n’est pas au rendez-vous, la motivation et l’enthousiasme ne suivent plus. L’individu subit sa vie professionnelle et il y a de fortes chances que sa vie personnelle en soufre aussi ! A moins que le manque d’épanouissement professionnel soit compensé par un fort épanouissement personnel : dans la vie de couple, familiale et un investissement fort dans une passion, un hobby, des activités bénévoles …
D’où vient notre vocation ? C’est un mystère et cela ne vient pas au même moment pour tout le monde. La vocation peut apparaître très tôt chez certaines personnes, plus tardivement pour d’autres. La vocation vient par tâtonnement, itérations successives, elle provient d’une quête, mais aussi d’échecs et de tentatives d’abord infructueuses. Comme notre mission est difficilement accessible, l’inspiration vient en écoutant les signaux faibles. C’est par l’agrégation d’informations que l’évidence finit par surgir. Pour s’y connecter il faut se libérer des freins de l’éducation, de l’influence des parents, de faux conseils, des bruits qui polluent. La vraie voix profonde se cherche. D’où vient-elle exactement ? De notre cerveau, de notre cœur, de l’univers … peu importe, l’essentiel est de l’entendre et de la suivre !
Nous sommes inégaux dans la découverte de notre vocation : plus ou moins rapide et avec une contribution au monde plus ou moins forte. En tous cas, là où nous sommes égaux c’est dans le fait d’avoir une vocation. Sommes-nous potentiellement, en puissance des Gandhi, de Gaulle, Mandela … ? Ce qui fait la modestie des actions de chacun c’est peut-être le manque de confiance et d’estime de soi… En réalité, il s’agit juste de libérer la puissance qui est en soi et d’oser faire ce dont on ne se croyait pas capable.
Pour ma part, je n’ai pas eu la chance de découvrir suffisamment tôt ce qui me rendait unique. C’est l’insatisfaction dans les fonctions occupées qui m’ont fait me demander pour quoi j’étais fait, quelle était donc ma vocation? C’est à ce moment que la quête commence : il s’est agi de me re-connecter à ce que j’aime, ce qui me tient le plus à cœur. La découverte de mes talents m’a mis sur le chemin de la découverte de ma singularité, sur le chemin de ma vocation. J’ai découvert que ce dont j’avais le plus envie est d’aider les autres, les sortir de la douleur au travail, réveiller leur créativité et leur sensibilité, leur confiance et donc leur joie d’être.
Mon métier est le bras armé de ma vocation. « Trouver sa vocation, c’est passer d’un état de frustration, de questionnement, de souffrance à un état de confiance, d’énergie, de joie, d’enthousiasme. On se sent porté par une dynamique, on se lève le matin motivé et énergisé. On lâche ses peurs, l’égo et le mental, on devient utile aux autres et au monde. Une fois que l’on a trouvé sa vocation, c’est comme rencontrer l’âme soeur : pourquoi alors en changer ? … c’est pour la vie ! »
Mon témoignage est extrait du livre de Jean Watin Augouard « Osons notre vocation » Acheter le livre ici
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